Le 21 juin, c’est la journée internationale du yoga.
Cette fête, récente puisque célébrée depuis 2015, reflète l’expansion incroyable de la pratique du yoga à travers le monde. En effet, avec l’instauration de cette journée, le yoga renforce un positionnement comme une pratique mondialisée, à la disposition de l’humanité au delà de son berceau indien. Si cela était déjà un état de fait dans la vie de nombreuses personnes dans le monde, cette reconnaissance des nations-unies est une étape importante dans l’histoire du yoga.
Impulsée par l’initiative du premier ministre indien Narenda Modi à l’ONU à peine un an après son élection en 2014, cette journée internationale du yoga s’accompagne d’autres actes en faveur de la pratique du yoga comme outil de soft power indien (ou hindoue selon les interprétations) : création d’un ministère dédié certaines traditions indiennes dont le yoga (ministère de l’Ayush, acronyme de : ayurveda, yoga, unani, siddha, sowa rigpa et homéopathie).
Cette décision de l’ONU est justifiée par la volonté de soutenir des choix de vie sains qui permettent à la population de rester en bonne santé, notamment dans le cadre de la prévention des malades non transmissibles.
D’autres idées sont également associées, comme la préservation de l’environnement avec par exemple pour 2025, la thématique de cette journée étant “Yoga : une planète, une santé”.
Certains analysent aussi l’institution de cette journée comme un des outils du gouvernement de Narenda Modi pour ancrer l’idée d’une domination de la culture hindoue sur l’Inde.